dimanche, 23 novembre 2008
Rage dedans.
Bon.
Une pièce pour l'échiquier.
De ma vie aussi.
Aujourd'hui, j'eus thérapie.
J'vous aurais bien raconté mais j'ai pas le droit.
C'est la règle.
Alors à la place je vous ai mis une photo.
Juste pour que vous visualisiez à quoi on peut ressembler,
Quand on travaille à la décharge émotionnelle.
Je suis l'éboueuse de mes ordures intérieures...enfin mes parents quoi.
Et pour la première fois aujourd'hui , j'ai commencé à les foutre à la benne.
Mais je vous en ai déjà trop dit.
Allez je m'en vais, épuisée mais ravie
Chut!... écoutez ...vous trouvez pas que mes casseroles font moins de bruit?
bye bye la compagnie...
oh vous savez ce qui me ferait plaisir? amis ou anonymes,
vous postez juste votre pseudo, même si vous commentez pas...
je voudrais bien vous voir ailleurs que dans une colonne stat bleue
pour cette fois...merci ...allez soyez cooooooooooooool...
21:55 Publié dans post restante | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : thérapie, zen, calme, bien-être
vendredi, 21 novembre 2008
L' huître.
Elle avait atteint la taille pour.
C'était le moment de.
Il fallait que.
La main armée l'empoigna.
De part et d'autre de ses circonvolutions.
Des courbes de dénivelées couleur sang de mer.
La pointe aveugle tatônna.
Echauffement primaire.
Il lui fallait trouver la faille.
Elle flirta le long du bourrelé.
Perlant encore d'humidité.
Une petite hésitation.
Non, c'était pas exactement là.
Le sesame pour la profanation.
Un imperceptible soubresaut.
Juste à côté.
On y était.
Les doigts se crispèrent.
Le caillou de mer aussi.
La peur de ne pas s'introduire.
L'angoisse d'être pénétrée.
Le temps s'arrêta.
Il ne restait plus qu'eux.
La pointe et le bourrelé.
Dans la lumière improbable
D'une corrida culinaire.
La danse du métal
et de la jupe de calcaire.
Une savante pression
Fit sauter le scellement.
La lame n'abîma rien.
La beauté de la chair.
Une grande aspiration.
Une lente déglutition
Plaisir sensuel et salé.
Ephémère.
C'est l'histoire
Du pénétreur pénétré.
Et du temps qui repart
Sans regarder en arrière.
21:05 Publié dans lettres capitales | Lien permanent | Commentaires (4)
mercredi, 19 novembre 2008
Danse avec tes photos.
Je crois que c'était un Tango.
Oui, dès la photo, je mets l'ambiance , comme ça vous êtes prévenus.(Pas forcément coupables, ceci dit.)
Djà je viens de taper mon mot de passe...
Pis pour me donner un genre , vla que je lui claque 3 points de suspension à mon mot de passe.
(Genre la meuf elle en a marre d'écrire, alors elle met des points de suspension ..."et caetera"
pendant qu'on y est la prochaine fois)
Bon évidemment , mon mot de passe avec son centimètre de plus ne pouvait pas s'introduire.
Dans mon intimité profonde.
Mais c'est pas d'aujourd'hui...mon flou.(l'introduction, ça allait plutôt bien, quand j'avais une clé)(sors! sors!)
Genre, l'autre fois à l' élevage école, on travaillait sur une affiche représentant le corps humain.
Genre on disait les parties du corps.
Genre on arrive à ce qu'on a au dessus des yeux , tu sais les deux bandes de poils.
(oui ben je peux pas dire sinon ça va casser l'effet , rohhhhhh, si c'est trop lent pour toi, dégage, t'es le bienvenu)
Soudain suspens in the classroom...
"Alors?, alors? comment ça s'appelle, hein, ces poils là,???" questionnai-je the assemblée avec fracas...
et là Adam (prononcez comme edam, sinon vous pouvez l'imaginer comme Adam (de Eve) mais version
mille et une nuit, trop belle)
donc là Adam (prononcez com...ah non je l'ai djà dit...) de s'escrier:
"Les SOURCILSSSSSSSSSS!!!!"...
Tout compte fait ché plus si c'était Adam ou Aristide...enfin toujours est-il que ça commençait par un A...ouais mais ce
pourrait tout autant être Amel....pfffffffffffffff...
Bon, un bétail Alpha me donne le bon terme.
Et là ché pas ce qui me prend à moitié dans mes pensées, je mets mon doigt sur la partie poilue
en question représentée sur l'affiche , et je m'entends articuler devant mon troupeau:
"Oui! bravo!C'est ça,c'est bien Alpha ...........c'est chouette hein, des sourcils!..."
Alors ben oui vous pensez bien...le sens (ou pas justement) de ce que je viens de dire parvient à mes esgourdes...
et je me mets à pouffer comme une grognasse devant eux...devant mon ridicule qui ouf ne me tue pas.
Bon ils ont eu une seconde de peur...pis on a fait les pouffeurs tous ensemble...
Non je suis pas nette...
Mais je vais vous dire un truc...
J'aime autant.....
00:05 Publié dans scripts minuscules | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : n'importe quoi, débilité, tango, sourcils