Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 10 février 2013

Tchaïkovski et les youyou...

 

chausson dans benin.jpg

Conservatoire municipal de danse de C. , population brassée d'épices...

Invitation pour une soirée en compagnie de Tchaïkovski. La salle est comble. Noir, lumière,la scène est vivante, vive la scène!

Les petits pas s'enchaînent, les enfants donnent , sans compter, se hissent  droits comme des i, pour rayonner encore plus loin, c'est l'amour inconditionnel ...casse noisette a la couleur d'un pain d'épice, la danseuse russe ressemble à la vénus noire...

Les adultes reçoivent, émus, ahuris... embellis...Ils se perdent, s'anarchisent, applausissent au milieu, ne savent plus très bien... Tchaïkovski, et alors? ... Ils hèlent, encouragent... leur fierté... fin d'un tableau... la culture de l'un s'arrête là ou commence celle de l'autre... Applaudire est nécessaire mais non suffisant... Peu à peu on entend des you-you dans la salle... La joie épicée vient de se marier avec la rigueur russe...

D'abord gênée dans mon émotion, je finis par comprendre. Et accepter. 

 Le métissage.L'interculturalité. 

L'alter-natif...

Il faut du temps pour enfanter. La tolérance aussi. 

 

jeudi, 31 mai 2012

Papa cannard...

La salle était de taille moyenne.

La tristesse se suspendait aux murs. Une galère qui naviguait vers nulle part et un âne qui n'avait rien d'autre à brouter que de l'herbe jaunie par le temps.

Ils attendaient tous.

L'invité d'honneur et sa tribu. On avait mis des jolies nappes , on s'était risqué à la décoration. Les petits plats dans les grands, et les pieds dans les talons aiguilles.

Le cortège arriva enfin.

Le pater Familias en tête. Il avait muté en papa canard. Sa descendance lui emboîtant le pas en file indienne.

Nous  nous étions rangés dans l'ordre sans y avoir réfléchi.

En premier, ma soeur , l'aînée, mariée, 2 filles polies, monospacée.

En second,moi, séparée, 2 fils bruts, épavée.

En troisième le premier fils, concubiné, un cosy.

Enfin en quatrième, le petit dernier, l'embarras du choix lié à son âge, co-voituré.

 

Je jetai un oeil à l'assemblée.Cherchant à comprendre rapidement qui était qui. Tous des amis ou de la famille de Christine.Mon père n'avait donc pas d'amis.

Je veux dire d'amis d'avant.Il avait du tout jeté à la poubelle, c'était trop compliqué de trier.Ses nouveaux amis étaient donc ceux de sa nouvelle femme.

Remarque , il s'était souvenu qu'il avait 4 enfants. Et accessoirement 5 petits enfants. C'était déjà énorme.

Je l'imaginai en train de chercher nos photos dans la poubelle.

Ah oui alors attends, celle-là c'est qui déjà, ah oui la deuxième...

 

Il avait du gravement prendre sur lui pour nous appeler et nous inviter...

Peut-être même Christine avait-elle du lui forcer la main... "ben si quand même...y faut inviter tes enfants, enfin...voyons"...

L'avait l'air gentil cette Christine.

 

Mon père s'était toujours entouré de gentilles femmes qui pratiquaient le "ben si quand même...enfin...". Des femmes de grande vertu et avec un grand sens moral...Je me demandai s'il l'insultait des fois.

Je me demandai si elle acceptait de se faire prendre quand il était ivre.

 

Tout le monde alla déposer son cadeau sur une table au milieu des gâteaux apéritifs et des boissons.

 

J'avais sondé mes envies. L'insoluble "qu'est-ce qui lui ferait plaisir"avait laissé la place à "qu'avais-je envie de lui offrir?" ...

J'avais alors prix ce petit rectangle de papier. blanc. Code barré.Format ticket de caisse.

J'y avais inscrit 1400 euros.

 

Voilà .

 

J'avais tout glissé dans une jolie enveloppe. Propre, civilisée, genre "joyeux anniversaire, et bonne retraite"...

 

Je déposai mon enveloppe au milieu des autres.

 

La soirée se passa , dénuée d'émotions comme les plats dénués de saveur...Puis on sonna le glas, pour l'ouverture des présents.

 

Il avait quand même fait un effort... Je pensai un dixième de seconde à aller récupérer mon enveloppe , aussi blême que moi.

Je m'assis. Il commença par ouvrir les cadeaux des autres. Des chèques, des coffrets sensations.

 

Puis ses vieux doigts du putrinés attrapèrent le mien.

Il décacheta . Lut. Fronça. M'adressa un regard interrogatif.

 

Alors je me levai. Et ma bouche articula comme un automate: "C'est le prix de ma thérapie. 1400 euros. je t'en fais cadeau. Pour que ta retraite soit légère."

Tout le monde s'était tu.

 

Je me levai, empoignai ma progéniture, et sortis. En observant leurs sens interdits. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

lundi, 28 novembre 2011

Y'a quelqu'un? ...

Non parce que je passais comme ça, comme on repasse près d'un endroit où l'on a habité, et je vois que statistiquement je suis plus lue que quand j'y logeais...(mais qui me lit?)

Bon en même temps, l'hiver derrière la porte, la tisane qui draîne bien et la petite pause entre le post.fr et la petite robe très chic...

Mouais que croyez-vous, je suis une vraie femme, hein, pas un distributeur automatique de billets... c'est sans doute ça qui m'a fait bouger d'ici d'ailleurs...le côté grande distribution, je dis tout mais surtout rien...ben...berk? 

 

Cependant voilà j'ai eu aujourd'hui envie de poster... après avoir pris la poudre d'escampette, comme une petite factrice à bicyclette...

Aujourd'hui que je suis chez moi, pas vraiment malade mais pas vraiment en forme. Avec mes fils, qui doivent pas vraiment comprendre pourquoi ce matin, on s'est recouché.

Mais qui sont bien contents d'en profiter pour, bien reposés, jouer tout leur saoul... Et qui sont même pas chiants...

Je suis malade du temps... J'en manque régulièrement.

Alors je le prends, c'est décidé. Je veux bien mourir mais en temps utile, pas vite fait...

 

Vivre pour de vrai avant de partir pour de vrai...

Ecrire pour de vrai aussi.

En ce moment j'écrirais bien une liste moi aussi...

Une liste de revendications aux publicitaires. 

Aux créateurs de jeux.

Aux politiques.

Aux parents.

 

Putain de toupie , tiens... j'essaie de comprendre... est-ce que le but est d'apprendre à  bien tourner en rond le plus longtemps possible pour être fort au combat? ...Ok je paranoïe...

Bon je positive alors:.je les vois echanger, négocier, expliciter argumenter...et inventer des toupies avec des légos, des magnétics ou du carton... quand ils n'en avaient pas des real life...(et puis dieu créa l'argent de poche! )

 

Bon... c'est multi-usage aussi... ils dorment avec , donc ça sert de doudou... C'est une chouette monnaie quand je fais du chantage au calme aussi... je crois même que ça peut servir de grigri, ou chapelet, vu le temps qu'ils passent à avoir qui du lanceur, qui de la pointe, qui de l'anneau d'energie (rah ça vous en bouche un coin, hein? ) dans la main ou la poche du pantalon...

Ca les fait s'interroger sur les lois de la physique, et les propriétés mécaniques... (parce que oui la rotation inversée permet à meteo L drago de combattre toutes les autres....oui... mais..."alors pourquoi que vous avez pas tous meteo L drago...??? "ben parce que ce serait pas drôle et pis des fois , d'autres toupies peuvent la battre, hell kerbecs par exemple! ")...... ???!!!

Soit... n'empêche, que des fois, j'avoue...

Ca m'hyperrrrrrrrrrrrr-enerrrrrrrrrrrrrrrvvvvvveee!!! ...

 

Et tout ça à cause de inception, chui sure,ce film à la con...pffffffffffffff...

 

mais bon ç'aurait pu être pire... j'aurais pu avoir une fille... qui m'aurait ptet demandé le centre de maternité de bippppp... parce que " Le coffret contient tous les accessoires indispensables pour s'occuper d'un si petit bébé." et " Avec l'ordinateur électronique, les bobos du nouveau-né sont facilement détectés." ..Allez dites -moi la vérité... bienvenue à Gattaca, c'était hier???