l'ami rit goret

cher dieu.

Dieu.

Votre sainteté.

Mon père.

Seigneur...

Pffffffffffffff........ Bon écoute moi bien toi, là le Rttiste du dimanche, t'as décidé que j'enfanterai dans la douleur, OK.

J'ai respecté le deal , je sais pas si tu te souviens, la vache qui a beuglé un certain jour de la fin mai 2001 et un autre de début mai 2004...

ayé, tu me remets?

 

Oui c'était moi, donc là ta mémoire auditive t'indique que je simulais pas, je n'ai d'ailleurs jamais simulé, ni pour faire croire que ça fait du mal, ni pour faire croire que ça fait du bien...

 

Donc je voulais t'écrire là, c'était pour savoir, l'enfantement, c'est bien entre le moment où t'es pleine d'espoir de vigueur et d'entrain et de liquide aminotique, et celui où tu te dis que putain d'accord mais c'est quand que je dors que je bouffe ET QUE JE ME LAVE moi(et pourquoi que j'ai toujours l'air pleine de liquide amniotique?)?

 

Parce que là à bientôt 5 et 8 ans, j'ai parfois toujours l'impression que je suis dans la douleur.

C'est à dire, non ils sont bien à l'extérieur, définitivement hein, (han, t'es fou, t'as vu leurs gabaris, tu veux me disloquer, oukoi?), mais par contre ils font rien qu'à m'emmerder  me réclamer moult attention, et me faire beaucoup chier souffrir.

 

Prenons l'exemple d'une journée parmi tant d'autres j'ai nommé aujourd'hui.

 

Lever, vers 10H00.

Non ok, là je me plains pas, mais juste s'ils pouvaient faire moins de bruit en descendant de la mezza.

Pis un peu moins fort huggy et les cafards, merd-EUX!!!!

 

Ensuite petit dej.

????.

Bon ben on attend.

...

Ben oui on attend les gars!!...

 

Qu'est-ce que je vous ai déjà dit???

SER VI ETTES ...

(merde qui les ma-rebout, comme ça every night?...)

 

Ah oui nan mais la table elle s'en carre elle d'avoir une serviette, hein, TU LA METS AUTOUR DE TON COU!

 

Voilà.

Après cette savoureuse entrée en matière qui met de bonne humeur tout le monde dès le matin (et biensur après le benedicité, évidemment, mon père), nous pouvons attaquer le petit déj.

HHHHHHHHHHHuuuuuuuuuuummmmmmmmmmm le bon gâteau au yaourt aux crottes de bique de chocolat (oui c'est drôle mon fils, hihi) fait par ce même fils...

En voilà un bon petit déj.

Quoi pourquoi on mange pas les tartines? Quelles tartines? ahhh...c'est des biscottes. (oui CE SONT, enfin je m'adresse à des enfants mon seigneur, n'exagérons point)... Ben parce que y'a du trop bon gâtal fait par ton reuf, on va pas nourrir la poubelle avec, hein...

Mais non elles vont pas être pourrites les tartines.

ca pourrite pas, d'ailleurs des tartines biscottes.

Mais non, c'est emballé...rOOOOOOOOOOOOOOHHHHHHHHHHH TU VAS BOUFFER CE SUPER GATEAU BORDEL!!!

 

Voilà... c'est bon, hein?...

Là j'ai quand même un doute en voyant mon blondiau de m , enfourner un volume de gateau qui doit être 2 fois la contenance de sa bouche, sur le fait qu'il peut sentir les saveurs diffuses de la vanille de madagascar (génial ce sucre vanillé), ou les pépites de chocolat made in my mixer.

Bref.

Je décide de ne plus les regarder et de profiter de mon petit déj.

Mais tu peux pas aller le chercher ton sucre M, pu.......rée....de mer...POIS.

Bon ok le placard est à 2 mètres de haut, j'y vais pffffffffffff.

Et alors que je replonge  dans mon grand bol de lait, j'entends ce bruit si délicat de l'eau qui s'écoule dans une gouttière et se répand puissamment sur le sol.

Sauf que c'est plus court.

Et que c'est pas dehors.

C'est à côté de moi à 30 cm, dans la cuisine....

 

PUREE PUTAIN DE POIS MERDE!

Nounouille, bordel!!! faut dire que si je t'avais pas donné ce surnom aussi.

Voilà , non ça partait d'un bon sentiment.

Il a voulu être autonome, style je rapproche mon bol comme un grand...

Lequel bol, surstimulé, s'est mis à danser la carrioca avant d'aller déverser son contenu tout partout...

 

Allez tout va bien.

Je ne venais pas de laver hier soir, pour en être débarrasser aujourd'hui.

PAS DU TOUT.

 

Putain de bordel de dieu.

Oui ben quand c'est toi qui nettoieras leurs conneries, tu pourras me blamer pour mon langage...

 

j'y crois pas...

 

(on s'en doutait, oui)