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dimanche, 29 mars 2009

Ta gueule , je réflechis (1)

DSC00067.JPG
 
Et comme tu peux le voir, il ne fait pas beau réfléchir parfois.
 
 
Oui je sais.
 
C'est difficile ce côté versatile pour toi.
 
Un coup je viens , un coup je viens pas.
Un coup je déconne, un coup je décape.
 
Alors tout ça, ça me fait réfléchir...
 
Tu dois beaucoup souffrir.
Etre obligée de m'attendre en lisant les insipidités des autres,
les paris hilton de la bloguosphère...
 
Un peu comme dans la salle d'attente quand tu lis  voici
(ah oui, de mon temps c'était voici)
parce que t'as oublié le dernier gavalda....
 
Ou un bout de barbapapa, ça nous fait croire que ça existe
et quand tu le mets dans la bouche, y'a plus rien...
 
Bon tu passes un bon moment chez les autres quand même, hein
faut pas dire, même moi je les lis, en m'attendant, c'est
pour dire...
 
et pis j'apprends des trucs.
 
 
Dans un blog de Papa anonyme, plein la  couche, chépakoi,
j'apprends la compassion.
(je simule pas un lien, cette fois, mais googolise, ça arrivera)
 
Oui .
Alors qu'il ouvre débat sur allaiter VS être une VRAIE femme excitante,
je lis entre les lignes...
(oui j'ai ce pouvoir,et bien d'autres encore, sois en sûr)
je comprends combien son article est un acte d'amour, un billet doux
 envers sa pauvre femme qui à son grand désespoir,
(le sien à elle, hein, parce que lui, je crois qu'il s'en carre...nan j'en suis certaine en fait)
ne réussissât  pas (oui plusqueparfaitement) à donner le sein à sa nouvelle-née.
 
Alors moi je vois bien que derrière ses broutades, selon lesquelles,
les allaitantes sont de grosses vaches , mais des limousines quand même, respect,
il saisit en fait l'occasion pour déclarer son amour inconditionnel
à sa dulcinée, echoua-t-elle à l'épreuve de l'allaitement...
 
Et puis c'est pas grave parce que si niveau allaitement , c'était naze, ben par contre
 niveau alitement sous son homme,elle fout la pâtée aux autres, dixit le papa.
 
voilà.
Alors je compatis.
Car ça doit être difficile.
 
D'être aidée de la sorte par un homme qui pourtant nous aime tant.
 
 
Et je réfléchis....oui. encore, car cela ne résout pas mon problème d'assiduité qui te soucie tant....

lundi, 23 mars 2009

patinage artistique.

Elle regarda la petite boite à thé.

La finesse du trait. Son envolée.

Par d'autres mains, c'eut été un graphisme d'une banalité effrayante.

Mais ces mains...

Les mains de l'autre monde.

Celui qu'elle ne s'autorisait pas.

Les mains qui frappaient le rythme de la liberté, qui caressaient la douceur de la fantaisie, ces mains qui touchaient la vie...

 

Depuis quand ne touchait-elle plus?

Depuis quand mettait t-elle des gants?

 

Une vie plastifiée, propre, bien rangée.

Une vie d'où rien ne dépassait.

Une couche entre elle et la sensation.

 

Une péridurale.

Imposée par la terreur.

 

Celle de glisser.

De l'autre côté.

 

Car si on glisse, on peut tomber.

 

Elle regarda la table .

Les même mains l'avaient usinée.

 

Elle toucha furtivement la patine du meuble.

Une seconde d'intensité , la pulsation des veines du bois.

 

Les 12 coups de minuit sonnèrent.

Il fallait rentrer.

Demain elle avait à faire.

Il lui fallait rénover son mobilier de jardin en teck acheté neuf mois plus tôt.

Et le couvrir d' une nouvelle nappe en plastique pour le protéger.

dimanche, 15 mars 2009

c'est aujourd'hui dimanche...

Tiens ma jolie Maman

Voici des roses blanches

Toi qui les aime tant...

 

Voilà je voulais te dédier ce billet.

A toi.

Ma mère.

Te rendre Hommage.

 

Parce que tu as toujours été là.

OUI.

Présente.

C'était tellement dur.

 

Mais tu es restée.

Oui avec courage.

 

Tu as été si courageuse.

Tu l'as laissé faire.

Tu t'es sacrifiée.

 

Ma chère petite maman.

J'avais si peur pour toi.

 

Si peur.

Que j'ai oublié .

 

De te detester.

De me rendre compte à quel point tu as été passive.

Le regardant me détruire.

Me demandant de ne pas l'énerver.

me nourrissant de ton sein de culpabilité.

 

Je voudrais aujourd'hui te rendre hommage:

Tu as été une mauvaise mère exemplaire.

Une irrésponsable.

Une victime consentante.

 

je prends conscience.

ça fait mal.

de faire le deuil de quelqu'un qui n'est pas encore mort.

 

Tu ne peux pas changer les choses.

Tu n'es même pas capable de simplement les reconnaitre.

 

Tu te terres.

Tu as peur.

Tu as raison.

La réalité est effroyable.

 

voilà juste ces quelques maux, pour te dire ce soir ma colère.

avant peut-être autre chose.

Mais chaque chose en son temps...

On oublie pas 30 années de souffrances en quelques mois.

 

Ne t'inquiète pas.

Les autres sont là.

Pour te soutenir.

 

Tu es si fragile.

 

Et puis une sur quatre, c'est loin d'être la majorité.

Alors sèche tes larmes.

c'est pas grave si je te hais.

Après tout tu ne m'as pas vraiment aimé.

 

Bonne nuit.