dimanche, 29 mars 2009
Ta gueule , je réflechis (1)
15:37 Publié dans scripts minuscules | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : décision, orientation, information, nichon, fion, brouillon...
lundi, 23 mars 2009
patinage artistique.
Elle regarda la petite boite à thé.
La finesse du trait. Son envolée.
Par d'autres mains, c'eut été un graphisme d'une banalité effrayante.
Mais ces mains...
Les mains de l'autre monde.
Celui qu'elle ne s'autorisait pas.
Les mains qui frappaient le rythme de la liberté, qui caressaient la douceur de la fantaisie, ces mains qui touchaient la vie...
Depuis quand ne touchait-elle plus?
Depuis quand mettait t-elle des gants?
Une vie plastifiée, propre, bien rangée.
Une vie d'où rien ne dépassait.
Une couche entre elle et la sensation.
Une péridurale.
Imposée par la terreur.
Celle de glisser.
De l'autre côté.
Car si on glisse, on peut tomber.
Elle regarda la table .
Les même mains l'avaient usinée.
Elle toucha furtivement la patine du meuble.
Une seconde d'intensité , la pulsation des veines du bois.
Les 12 coups de minuit sonnèrent.
Il fallait rentrer.
Demain elle avait à faire.
Il lui fallait rénover son mobilier de jardin en teck acheté neuf mois plus tôt.
Et le couvrir d' une nouvelle nappe en plastique pour le protéger.
21:28 | Lien permanent | Commentaires (8)
dimanche, 15 mars 2009
c'est aujourd'hui dimanche...
Tiens ma jolie Maman
Voici des roses blanches
Toi qui les aime tant...
Voilà je voulais te dédier ce billet.
A toi.
Ma mère.
Te rendre Hommage.
Parce que tu as toujours été là.
OUI.
Présente.
C'était tellement dur.
Mais tu es restée.
Oui avec courage.
Tu as été si courageuse.
Tu l'as laissé faire.
Tu t'es sacrifiée.
Ma chère petite maman.
J'avais si peur pour toi.
Si peur.
Que j'ai oublié .
De te detester.
De me rendre compte à quel point tu as été passive.
Le regardant me détruire.
Me demandant de ne pas l'énerver.
me nourrissant de ton sein de culpabilité.
Je voudrais aujourd'hui te rendre hommage:
Tu as été une mauvaise mère exemplaire.
Une irrésponsable.
Une victime consentante.
je prends conscience.
ça fait mal.
de faire le deuil de quelqu'un qui n'est pas encore mort.
Tu ne peux pas changer les choses.
Tu n'es même pas capable de simplement les reconnaitre.
Tu te terres.
Tu as peur.
Tu as raison.
La réalité est effroyable.
voilà juste ces quelques maux, pour te dire ce soir ma colère.
avant peut-être autre chose.
Mais chaque chose en son temps...
On oublie pas 30 années de souffrances en quelques mois.
Ne t'inquiète pas.
Les autres sont là.
Pour te soutenir.
Tu es si fragile.
Et puis une sur quatre, c'est loin d'être la majorité.
Alors sèche tes larmes.
c'est pas grave si je te hais.
Après tout tu ne m'as pas vraiment aimé.
Bonne nuit.
21:37 Publié dans écriture coeursive | Lien permanent | Commentaires (4)