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mardi, 30 septembre 2008

test-amant

axl clope.jpg



Je voudrais que tu sois là assis, pas triste.

Pas gai non plus. Juste assis.

C’est comme ça… tu savais bien que… enfin tu savais bien quoi…

 

En ce qui concerne ma propriété du Vallon Rétif,

Je veux que tu en jouisses exclusivement.

Même si je ne suis plus dedans :

Vas-y ,installe toi, repose toi…

Jusqu’à la faim.

Si elle revient.

 

Tu es assurément, celui qui en a toujours pris le plus grand soin.

Il est donc inimaginable que ce lieu revienne à un autre.

 

Je te laisse aussi les dépendances: nos souvenirs , tapis un peu partout,

Dans les bois à l’automne,

Dans la remise si petite et qui nous blessait souvent le dos,

Entre les rayures des coussins de la Bergère.

 

Enfin , tous ceux que tu retrouveras…épars…pillés par la passion.

 

Je te laisse aussi mon collier, celui qui m’a enchaîné à toi,

Gentiment , doucement.

Celui que j’ai porté convaincue, fière.

Qui m’étranglait mais que je refusais d’ôter.

 

Parce que cette sensation de garrot comme tu aimais que je te fasse

Avec ma bouche , avec mes fesses, tu avais raison…

C’est indécemment bon…

 

Je te laisse mon odeur, le parfum de mon sein dont tu t’enivrais si souvent,

Et qui t’apaisait instantanément.

 

Je te laisse mon goût, tantôt sucré tantôt amer,

Mais qui ne t’a jamais empêché de me manger toute entière,

Et parfois d’en redemander,jusqu’à une improbable satiété.

 

Je te laisse ma vue, parce que c’était un de mes biens les plus précieux…

Juste te voir là.

 

Cherchant ton reflet dans mon regard.

Ta clope au bec, jamais finie.

L'envie d'être consummée

Entre tes lèvres

 

Dans une éternité de fumée.

 

Je te laisse mon bruit, celui qui te murmurait dans un râle,

ô combien c’était délicieux,

Et l’autre plus délicat, de mes pleurs silencieux,

Parce que de toute évidence tu n'aurais pas su les entendre.

 

Je te laisse la peau de mes doigts…tu te rappelles ?…

La première fois que je t’ai saisi…tu as eu peur.

 

Alors je t’ai bercé.

Je t’ai rassuré.

Je t’ai susurré.

 

Et tu t’es redressé fièrement.

Empoignant mes caresses, pour une danse.

 

 

Je te laisse. Tout.

Seul.

Mais tout.

 

Non je ne t’ai pas aimé.

Toi non plus.

 

C’est un mot qui ne parle pas de nous.

Je ne veux pas que tu pleures.

Reste assis et respire.

Un grand coup.

 

 

 

 

Commentaires

compassion
passion
patior...

Écrit par : cehem | mercredi, 01 octobre 2008

abnégation même.

fruits de la passion. oui.




patior? mon cerveau a buggé... pas de dico latin français à la maison...

Écrit par : melleblabla | mercredi, 01 octobre 2008

à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
alors je préfère te laisser rechercher le sens de "patior" =)

ah au fait, pourquoi chercher un dictionnaire quand on a internet à porté de clavier?

Écrit par : cehem | vendredi, 03 octobre 2008

parce que chui conne? ;)
non c'est une couverture, en vrai chui juste une putain de feignasse...

je vais chercher ...
bises.
:)

Écrit par : melleblabla | vendredi, 03 octobre 2008

"con", ça définie bien une femme, non ?

Écrit par : cehem | vendredi, 03 octobre 2008

aahhhhhhhhh...

je suis contente que tu me le con-firme...

justement l'autre fois je cherchais ds mon dico ce sens caché et peu usité et j'ai pas trouvé...

(j'ai pas cherché sur internet...oui j'ai vraiment un pb , je crois)

d'où les femmes (ta gueule julio) et leurs con-versation, toujours et encore....
:)

Écrit par : melleblabla | samedi, 04 octobre 2008

Les commentaires sont fermés.