samedi, 29 novembre 2008
Action et vérité

Des fois je les regarde et je me demande comment c'est à l'intérieur.
Propre, rangé, en ordre?
Tous ces gens qui.
Est-ce que les intestins sont repassés et bien pliés.
Est-ce que leurs fantasmes sont filtrés?
Est-ce que leur merde sent bon?
Je ne sais pas comment ils font.
Je n'ai même pas envie de le savoir.
Ca pourrait m'intéresser.
Me sentir un peu moins mélangée.
C'est fatigant les alembics.
Mais ça donne du goût.
Je veux vivre avec ce sens.
Alors tant pis.
Mes noeuds dans le bide parfois.
Mes fantasmes bruts.
Ma merde qui pue.
J'assume.
Je ne laverai pas ma vie.
Pour paraître.
Je ne lisserai rien.
Je veux tout bien voir.
Je veux tout bien sentir.
Même si je m'écorche régulièrement.
Parce que gommer c'est un peu mourir.
Et que je suis trop entière pour faire les choses à moitié.
21:18 Publié dans écriture coeursive | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : moi, sens, vie, être
lundi, 17 novembre 2008
claudette.

Un' petit' fille en pleurs
 Dans une ville en pluie
 Et moi qui cours après
 Et moi qui cours après au milieu de la nuit
 Mais qu'est-c'que j'lui ai fait ?
 Une petite idiot' qui me joue la grande scène
 De la femm' délaissée
 Et qui veut me fair' croir' qu'elle va se noyer !
 C'est d'quel côté la Seine ?
 Mais qu'est-c'que j'lui ai fait ?
 Mais qu'est-c' qui lui a pris ?
 Mais qu'est-c' qu'elle' me reproche ?
 Lorsque je l'ai trompée, ell' l'a jamais appris
 C'est pas ell' qui s'approche ?
 Tu m'aim's vraiment dis-moi
 Tu m'aim's, tu m'aim's, tu m'aim's,
 C'est tout ce qu'ell' sait dire
 En bouffant, en m'rasant,
 Quand je voudrais dormir
 Faut lui dir' que je l'aime !
 
 Un' petit' fille en pleurs dans une ville en pluie
 Où est-ell' Nom de Dieu !
 Elle a dû remonter par la rue d'Rivoli
 J'ai d'la flott' plein les yeux
 Parc' qu'elle avait rêvé je ne sais quel amour
 Absolu, éternel
 Il faudrait ne penser, n'exister que pour elle
 Chaque nuit, chaque jour
 Voilà ce qu'elle voudrait. Seulement y a la vie
 Seulement y a le temps
 Et le moment fatal où le vilain mari
 Tue le prince charmant
 L'amour, son bel amour, il ne vaut pas bien cher
 Contre un calendrier
 Le batt'ment de son cœur, la douceur de sa chair...
 Je les ai oubliés.
 Où donc est-ell' partie ?
 Voilà qu'il pleut des cordes
 Mon Dieu regardez-moi
 Me voilà comme un con, place de la Concorde !
 Ça y est, je la vois
 Attends-moi !
 Attends-moi !
 Je t'aime !
 Je t'aime !
 Je t'aime !

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23:30 Publié dans post restante | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : poète, musique, mots, amour, vie, temps
 