Note pour plus tard.

 que j'avais écrite, avant....bien avant...

 

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c'est ce soir en ouvrant ma bal live que j'ai compris.

Que ça ne pouvait être qu'une journée "caroledervillez".

 

Entendons nous bien , je n'ai rien contre cette femme que je ne connais même pas.

Mais disons juste que quand on me parle d'elle, c'est que c'est pas normal.

 

Vers 6 h00 ce matin le réveil sonna.

C'était pas trop dur vu que l'endormissement avait débuté vers 22H04 lorsque Valérie maroufflait

pour sa bichette jolie, du papier cul sur une chaise à trou.

Donc le réveil sonna.Je bondis, car mes cheveux criaient crème fraîche, et reprendre le travail un mardi avec cheveux gras,

ça le fait pas.

Ah oui parce que le lundi , elle est pas zallée bossée.

ben non.

L'était malade.

épuisée.

éreintée.

Que ça s'appelle soit l'état grippal soit l'état dépressif.

Tension: 0

fatigue : 239

envie: 0

me barrer: 765

 

donc voilà.

malade mais aux cheveux propres pour reprendre le taff.

à peine quitté,  puisque trop conne, je refuse l'arrêt que la doc me propose vu mon état de fatigue.

 

Non.faut que je fais des sablés.

c'est comme ça.

Noël, tout ça.

 

donc voilà, me voilà,armée de 3 kilos de pâte sablée préparée chez moi, vu que c'est ce que nous aurions du faire ensemble

mes collaborateurs nains et moi-même si j'avais eu un peu de tension.

Alors je me rends donc à la fabrique de cerveaux, pleine d'espoir, des sapins, des lunes et des étoiles plein la tête.

 

Là je suis accueillie par l'enthousiasme de mon assistante torche-morve, qui comme à son habitude me fait la démonstration de son indiscutable joie à l'idée de pâtisser toute la matinée avec 28  ah, mais non, c'est vrai y'a le nouveau chouette, 29 candides.

Je lui demande de passer un coup d'éponge sur les tables, éventuellement parce que quand on cuisine c'est mieux.

Elle s'exécute, à grands coups de pschiiiiiiiiiit de speed 66, un truc qui tuerait une mouche à 20 mètres.

 

Et de remettre les ustensiles sur la table tranquille...

 

Euh, tu rinces pas???

 

Ché pas , mais des sablés goût jex-four, ça me tente pas...

même si j'avoue la perspective de réduire momentanément mon effectif ne me déplairait pas.

 

Donc, elle rince, contrainte et contrite.

 

Ben oui, fais comme si c'était chez toi que tu cuisinais, hein, c'est pas parce que on est dans une salle de classe que c'est pour de faux...

Regarde, les élèves c'est des vrais ,sont pas en plastique...

 

Bon.

 

Une installation plus tard, 3 groupes de morveux, s'évertuent à emporte-piecer une pâte qui ne s'étale pas.

Putain de recette de merde.

 

Après renfort fariné, on parvient plus ou moins à découper assez de gâteaux pour que chaque morveux en emmene un peu chez lui.

Avec les excuses de la direction.

Oui parce que si on a évité l'intoxication au jex, les sablés sont garantis OGM (ornés de gel morvaire).

On fait ce qu'on peut...

 

Bref...

Les gâteaux cuisent.

 

Ca sent Noël dans l'école. Pour un peu, je me mettrais à déborder d'amour.

 

Mais je n'ai pas le temps.

 

Il me faut finir la journée, aller chercher mes morveux à moi, me taper les courses chez Auchan -10%, et rentrer.

Et ouvrir ma boite aux lettres.

 

et tomber sur une Caroledervillez-erie.

Car malgré mes efforts d'affichage en police cahier et en caractere 72 de mon nom et de celui des deux fruits de mes entrailles sur ma boite à lettres, ce connard de facteur continue.

 

A me prendre pour un refuge lettres égarées...

 

Et à mettre dans ma fente, des lettres destinées à cette Caroledervillez qui , putain je le saurais, n'habite pas chez moi!

 

Alors petit facteur, vite, ressaisis-toi.

 

Car mon amitié ne t'attend pas...

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pis je trouve ça classe de publier ça aujourd'hui que c'est une journée Stephaniemervier.

(Caroledervillez devant être décédée, ce con d'employé de la poste lui a trouvé une remplaçante, et me remet depuis deux jours les lettres de la susnommée.... putain de dieu de merde.)